1. |
À la presse
04:26
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C'est facile de s’emporter et d’en vouloir toujours plus
Quand tout n'est encore pas assez
Et qu'ailleurs semble toujours mieux
Voir le cynisme se suffire et le sérieux s'acclamer
La mise en scène est parfaite
Le jeu n'est pas sincère
Pour un instant, exiler ses pensées dans un grand respir
Se libérer du désir sans le moindre petit soupir
Avant d’être précipité
Occupé à être pressé
Suivre à la trace les empreintes d'un futur en marche arrière
Rien à réinventer
Surparfaire le passé
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2. |
En dérive
04:51
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Crier sans dire un mot
S'arracher le cœur
N’être qu'un cerveau
Tout explose à l'intérieur
C'est l'hémorragie
Et de l'extérieur
Le calme plat
Le deuil est lourd
Le bruit trop sourd
Sombrer en silence
Dans la dissonance
Otage de son corps
Jusqu’à sa mort
Le volume s’éteint
Pour entendre enfin…
Ses mains l'alarment
Lui font des signes
Sa plume s'agite
Sa pompe palpite
Tout explose à l'intérieur
C'est l'hémorragie
Et de l'extérieur
Le calme plat
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3. |
L'exil
04:15
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Écrire là-haut sur le phare
La solitude où s'expose le monde
Où s'endorment les rêves
Où le vivant s'ignore
Le malheur a
Le bonheur est
Être
Sans avoir
S’éteindre aux limites des idées
Cesser de s’étourdir
Avec le fardeau du monde
Abstraire le réel
S'abstraire loin des regards
Vulnérable face à nos vies
Brouillées sont les cartes
Nous retournerons loin d'ici
Et moi ici
Sans idée d’où je serai
Voilà quelques mots
Pour que tu saches
Où j’étais
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4. |
Paralysie
03:28
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Le courant, le flot, la fluidité
Dans l'abstraction et l'insatisfaction
De toute cette insignifiance
Toutes ces années passées
À contempler le futur
Quand le moment présent
N'a rien de nos souvenirs
Ne plus être dérangé, perturbé
Entre ces murs érigés
Entre ces espaces clos
Pour se prémunir de ces idéaux
Y a-t-il un moyen de sortir d’ici
Sans se taire au travers des jours
Sans se confiner à l’ère du temps
Sans être paralysé
Et toutes ces promesses
Qui ne sont que des mensonges
Pour s’éviter le malheur
D’être enfin heureux
Rester en surface
Contempler le vide
Pour ne plus faire face
À ce qui est derrière
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5. |
Sablier
04:21
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Sortir moins bas
Entrer plus haut
Refaire le plein
Défaire le vide
Où va le temps quand il meurt
Où sont passés ses beaux jours
Qu’adviendra-t-il du bonheur
S’il est privé de son amour
Mâche, crache, tousse
L'épaisse poussière intemporelle
Des sables mouvants
Toutes ces secondes
S'écroulent sans cesse
Sous la pression
Des heures futures
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6. |
Les vautours
03:36
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Même si tu cherches toujours à te cacher de ces vautours
Sache que les grands détours
Sont de plus en plus lourds
De folles idées de folles aventures aux creux de tes murmures
Tout seul face aux injures
L’artifice sans nature
Plus rien pour satisfaire le désir de se voir refaire
Un grand monde à l’endroit
À l’envers du contraire
Tout a l’air de rien et rien n’a l’air de tout
Lorsqu’on s’arrête serein pour discerner le sage du fou
Le fou semble sage et même serein a l’air de tout sans n'être rien
Se fout de tout, même d’être serein, sage, fou,
Ou rien du tout
Même si tu causes toujours pour être l’ami de ces vautours
Sache que les petits détours
Sont de moins en moins lourds
Tout ça pour satisfaire
L’envie de se revoir défaire
Un petit monde à l’envers
À l’endroit du contraire
S’échapper, sans bouger, sans mouvement
S’effacer rapidement et sûrement
De ce qui était, est et sera
Voir ce qui va et vient ici et là
Exister à jamais, sans être vivant
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7. |
Inertie
05:47
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Que soudainement, si lentement
La vie s’effeuille, le temps s’effleure
Nos cœurs s’écœurent de ce malheur
Que simplement
Souffler son vent
Prendre le temps sans rien dire
Suivre la suite
Feindre la fuite pour sortir
D’un cercle vicieux
Beaucoup trop vieux pour grandir
Écrire la censure
Sans être sûr de mentir
N’attends plus sors d’ici et ne pense à rien
Va où les jours sont sans lendemain
Dessinons un sourire sur nos visages
Pour se moquer de nos airs moroses
L’insouciance mène la possession
D’où elle vient, où elle va ?
Personne ne sait
À la merci de l’inertie
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8. |
Quelque part
04:55
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La tête dans le smog, les pieds dans la flotte
Calvaire existentiel dans les entrailles du monde
Tant de yeux rivés, tant de mains liées
Pour remplir le vide et se demander si
Ça mène quelque part ou ne rime à rien
Se faire du tort pour se faire du bien
En avoir plus n’est jamais assez
Satiété insatiable, éternel insatisfait
Tant de yeux rivés, tant de mains liées
Pour remplir le vide et se demander si
Ça mène quelque part ou ne rime à rien
Se faire du tort pour se faire du bien
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9. |
Fin
01:27
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Où va le temps quand il meurt
Où sont passés ses beaux jours
Qu’adviendra-t-il du bonheur
S’il est privé de son amour
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Elephantome Québec
Formé en 2006, Elephantome est un groupe rock alternatif de Québec, Canada.
Roger Cournoyer:
Guitare/Voix
Mathieu Rancourt: Basse
Andrew Beaudoin: Batterie
Ancien membre:
Guillaume Trottier: Guitare (2006-2012)
Matthieu Fortin: Basse (2006-2012)
Keven Cloutier: Guitare (2012-2015)
Étienne Lebrun: Basse (2016-2019)
François Nolette: Basse (2012)
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